ELECTRIC ELECTRIC Discipline – Vinyl 2xLP (black)

15.00 

Murailles Music, Herzfeld, Africantape, Kythibong

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ELECTRIC ELECTRIC Discipline – Vinyl 2xLP (black)

Pressing info : First pressing on double black vinyl LP. Gatefold cover.

Apparu en 2005 sur la scène punk underground strasbourgeoise (squats, fanzines, autoproduction, autogestion), le trio formé par Éric Bentz (guitare, voix), Vincent Robert (clavier, voix) et Vincent Redel (batterie) s’est rapidement fait connaître pour ses concerts aussi électrisants que dansants, mariant autoroutes krautrock, accidents mathrock, griffures noise, et électronique intégrée. Le bolide a sillonné les routes d’ici et d’ailleurs, du festival ZXZW de Tilburg (NL) aux Eurockéennes de Belfort, du Tapette fest. à la Route du Rock en passant par Jazz à Mulhouse, Les Rockomotives, Musiques Volantes, South By Southwest (US) ou encore Pop Montréal (CA)…

Le trio a produit en série son moteur hybride et polyrythmique, sur deux albums nerveux et racés ( Sad City Handclappers , en 2008, et Discipline , en 2012), à des tempos qui franchissaient aisément la ligne blanche, tout en puissance (volume), accélérations (motorik) et virages contrôlés (virtuosité) ; soit « la puissance de Slayer au service de Shellac », selon un journaliste aux bons mots, formule magique à laquelle on ajoutera quelques ingrédients psychédéliques (Silver Apples), krautrock (Can, Neu), post-punk (PIL, Muslimgauze), futuristes (TransAm, Add N To X), ou tout ça à la fois (Boredoms, Clinic, Suuns, Nisennenmondai, Beak>).
Partageant leur tour-bus avec No Means No, TransAm, Psychic Paramount, Lucky Dragons, Action Beat, Monotonix ou The Intelligence, le trio déroule aussi régulièrement dans les équipées sauvages de ‘La Colonie de Vacances’, concerts punk à quatre groupes (Papier Tigre, Pneu, Marvin, Electric Electric) et onze types cernant, quadrillant un public ravi d’être ainsi traversé, du Nord au Sud, d’Est en Ouest, ne sachant plus où donner de la tête, ni du corps.

De ces expériences communautaires, le trio de tête a moins gardé la dispersion des fréquences et les nécessaires compromis à l’intérêt général, que la nécessité d’affirmer et d’assumer son idiosyncrasie, son cosmos intime.